Lors de la Foire internationale du livre de Francfort, l’auteure norvégienne Erika Fatland a rendu hommage aux traducteurs, disant : « Les traducteurs, souvent ignorés, sont les héros de la littérature que je côtoie tous les jours. » (https://www NULL.ceatl NULL.eu/wp-content/uploads/2019/11/czech-republic_nov-19 NULL.jpg)Ils ont été aussi loués par la ministre norvégienne de la Culture, estimant que « les traducteurs devraient recevoir le prix Nobel de la Paix pour leur travail exceptionnel qui nous permet de lire les histoires des autres et donc de nous comprendre mutuellement. » Ces deux déclarations ont incité les traducteurs tchèques à unir leurs forces et à écrire une lettre ouverte aux éditeurs (https://www NULL.facebook NULL.com/obecprekladatelu/photos/pb NULL.183416178503538 NULL.-2207520000 NULL.0 NULL./1346843902160754/?type=3&theater). Cette lettre est signée par les Traducteurs tchèques du nord, le groupe Facebook « Visages de la traduction », et la Guilde des traducteurs littératures tchèques. Ils y exhortent les éditeurs à nommer les traducteurs et pas seulement sur les couvertures, mais à chaque fois que l’ouvrage traduit est mentionné, que ce soit sur les sites web, le matériel de relations publiques, ou dans toute sorte de media, certes pour respecter la loi sur le copyright, mais aussi afin d’exprimer le respect dû aux traducteurs, partenaires essentiels dont le travail permet l’existence même de la littérature étrangère sur le marché local du livre.
Guéorgui Gospodinov et ses traductrices aux Rencontres de Strasbourg
Les Rencontres européennes de la traduction littéraire se sont ouvertes le 2 octobre par une soirée littéraire autour de l’écrivain Guéorgui Gospodinov et de ses traductrices Magdalena Pytlak (polonais), Milena Selimi (albanais), Angela Rodel (anglais), co-lauréate du Booker Prize International, Marie Vrinat-Nikolov (français) et María Vútova (espagnol).