Festival international du livre 2016 de Budapest

Festival international du livre 2016 de Budapest

Lors du festival du livre qui a fermé le dimanche 24 avril à Millenáris, le programme varié de l’Association des traducteurs littéraires hongrois MEGY a rencontré un grand succès.

Pour la première fois, deux tables rondes eurent lieu dans l’auditorium. Ádám Nádasdy, toujours aussi populaire, a présenté la nouvelle traduction en hongrois de La divine comédie de Dante. Mónika Mesterházi a présidé la deuxième rencontre avec des traducteurs du hongrois vers d’autres langues. Éva A. Dobos, Ágnes Járfás et Ottilie Mulzet ont débattu de leur traduction du roman hongrois Nincstelenek de Szilárd Borbély, respectivement en norvégien, français et anglais. Péter Rácz de la Maison des traducteurs hongrois a soutenu l’association en invitant des collègues étrangers au festival. […]

Week-end annuel de traduction littéraire de l’Association hongroise (20-22 mai 2016)

Week-end annuel de traduction littéraire de l’Association hongroise (20-22 mai 2016)

L’Association hongroise des traducteurs littéraires tiendra son week-end professionnel annuel du 20 au 22 mai 2016, à Dobogókő, station touristique populaire située au sommet d’une colline, à 50 kms de Budapest. Ce week-end dédié à la traduction littéraire, qui a lieu depuis sept ans, rassemble des traducteurs professionnels et amateurs, débutants et chevronnés, ayant tous soif d’apprendre les secrets de la traduction littéraire. […]

Le Man Booker International Prize revient à l’écrivain hongrois Krasznahorkai et à ses traducteurs Szirtes et Mulzet

C’est au cours d’une cérémonie au Victoria and Albert Museum que le Man Booker International Prize a été décerné à l’écrivain hongrois Lázló Krasznahorkai, premier auteur non anglophone à le remporter depuis Ismail Kadaré en 2005. Ce prix, d’un montant de 60000 £, ne récompense pas une seule œuvre, mais la contribution de toute une vie à la littérature. Le prix des traducteurs, d’un montant de 15000 £, sera partagé entre les traducteurs de Krasznahorkai, George Szirtes et Ottilie Mulzet. En le comparant à Kafka et Beckett, la présidente du jury, Marina Warner, a décrit Krasznahorkai comme un « visionnaire d’une intensité et d’un registre extraordinaires, qui saisit la texture de l’existence actuelle dans des scènes tour à tour terrifiantes, étranges, hilarantes et souvent d’une beauté bouleversante », ajoutant qu’il avait été « superbement servi par ses traducteurs ». […]